La suite directe du débat entamé
précedemment...j'eus été déçu de m'arrêter en si bon chemin.
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- Candide a écrit:
- De toute façon après le fameux système Gribeauval et les institutions de Napoléon Ier, les armements allemands ont par la suite toujours été meilleurs que les nôtres.
Détail assez éloigné de la discussion, mais je ne suis pas d'accord. En 1870, le chassepot surclasse sans problème de Dreyse. Et je ne m'attarde pas sur 1918, où l'armée française est la première du monde, dotée d'un armement qui surclasse largement celui de l'Allemagne.
- Candide a écrit:
- ça s'est embrasé réellement par la suite et comme tu dis après, c'était un toute une série d'action d'un gouvernement qui avait peur y compris (et surtout en fait) le fait que le gouvernement s'installe à Versailles plutôt qu'à Paris. Mais le soulèvement est arrivé à point précis que je ne te présente plus.
Justement non, la situation reste la même que lors des émeutes précédentes. Selon le même mode d'action, la foule mêlée à la garde nationale s'empare du pouvoir en profitant d'un événement spontané, la prise des canons. Rien de changé fondamentalement avec le temps où Paris était pourtant encerclée et constitué l'objectif de toutes les forces dont disposait la République.
- Candide a écrit:
- Là où je te rejoins c'est qu'effectivement, le gouvernement avait peur mais pas qu'eux. Les bourgeois etc... ceux qui avaient peur des jacobins et des révolutionnaires et ça se comprend avec leur réputation qu'il traîne depuis la Terreur. De toutes façons, si les révoltes ont été sanglantes, ça a toujours été à cause de la répression de la part du gouvernement (jacobin, versaillais ou impérial). Mais c'est ces faits et la peur de certaines tendances qui ont fait que Louis-Napoléon Bonaparte a été élu président puis s'est auto-proclamé empereur. Tout impérialiste que tu es, tiens le t'en pour dit
Point de détail encore une fois, mais Louis-Napoléon Bonaparte n'a justement pas était élu uniquement par les forces conservatrices. Si il a fait consensus, c'est parce qu'il avait un programme plus flou où tous pouvaient s'y retrouver. C'était notamment le cas de l'extrême-gauche, Bonaparte ne cachant pas sa volonté d'améliorer la situation des classes populaires. Il avait d'ailleurs publié un livre à ce sujet dans les années 1840, largement repris au moment des élections.
Puisqu'on en est sur l'empereur (et que je ne veux pas tout citer pour ne pas faire trop long), tu dis plus haut que les Prussiens disposaient de bien plus d'hommes que l'Armée française. C'est vrai, mais il y a eu tentatives de réformes de la part de l'empereur et du général Niel. Ce sont les députés, et au premier plan les Républicains qui ne voulaient absolument pas soutenir le régime, qui ont refusé tout changement.
De plus, je n'ai jamais dit être bonapartiste, et non pas impérialiste, cela me semblant de toute façon difficile dans notre France actuelle.
- Candide a écrit:
- La sortie était sa seule chance de réussite pour survivre pour se faire accepter par les Versaillais qui n'avaient à ce moment-là qu'une armée en débâcle et dispersée.
D'où le fait qu'il n'y ait pour moi aucune chance, car une sortie était impossible. Les Prussiens encerclant Paris auraient repoussé sans soucis les Communards, facilitant d'autant plus l'action des Versaillais.
Pour les menaces d'expulsions, je ne cite pas, mais la menace reste avant tout symbolique. C'est une maladresse de plus de la part du gouvernement...
Enfin pour la capitale, là encore je ne cite pas, on peut dire que Paris ne l'est plus depuis un moment dans ce cas, le pays étant de fait dirigé depuis Bordeaux lors de la période républicaine du conflit.